Le we à Bamako
Laeti, la fille qui nous sous-loue les chambres se révèle super sympa. Chez elle, c’est une vraie ménagerie : singe, chien et sur le toit biquettes, poules et pigeons. Elle nous guide gentiment dans les rues de son quartier « Lafia » : son marché, ses voisins avec qui prendre le thé, la recherche d’un mécanicien. Nous passons alors avec Ysel notre samedi après-midi assis sur un matelas sur le parking d’une station service pour accompagner Mohammed qui nous répare notre fuite d’huile. Le soir, petite sortie à la casa, un bar resto tenue par notre amie Laetitia où nous retrouvons Bilali qui vient de Saint Brieuc. Nous faisons un petit tour au Djembé, la boîte du quartier mais complètement crevés nous rentrons nous coucher.
Le dimanche 28 février, nous allons chez le pompiste toujours avec Mohammed pour réparer un souci d’injecteurs qui fait caller le camion dès qu’on rétrograde…. Dans les rues de Bamako, ce n’est pas facile à gérer… Le souci n’est en fait qu’un problème de réglage… on se moque bien de nous…. Ensuite, toute l’équipe part en centre ville…. Petit marché artisanale, session internet, pot au jus de mangue… nous disons au revoir à Bilali car le lendemain matin nous reprenons la route avec Ysel. Dernier petit resto avec Greta et Yvon ; il pleut sur Bamako…
Le lundi 1er mars
Nous reprenons donc la route à deux. Le camion fait vide mais nous nous organisons vite.
Objectif de la journée : atteindre la frontière burkinabée. Encore beaucoup de villages traditionnels, le sol est sec…
Nous arrivons à la frontière en fin de journée. Nous payons les visas à la police et arivons à la douane. Là encore, on nous demande de payer pour le véhicule. Négociation avec l’officier, puis avec le chef douanier. Il fait un geste de sa poche pour nous aider à payer le laisser passer et nous invite à dîner et dormir au poste. Nous sommes reçus par l’équipe comme des princes !!! Bières burkinabées, poulet à la sauce ou flambé, grande conversation politico-sociale… nous passons une excellente soirée riche en rencontre et un petit peu pompettes…
Nous installons la tente sur le parvis devant l’entrée du poste de douane…
Séance photo le lendemain avec Frédéric le chef de douane et son adjoint et nous reprenons la route direction Bobo-Dioulasso : vive le Burkina !!!!
La route est splendide : tout est vert et luxuriant !!! il faut toutefois faire attention aux attaques de guêpes abeilles…. Après avoir ralenti à un pseudo péage, elle nous ont assailli dans le camion, nous obligeant à sortir en courant. Bilan de l’attaque : chacun notre piqûre et l’intervention de 2 routiers qui nous disent de partir en vitesse !
Nous nous arrêtons à la guinguette pour nous baigner dans une rivière grâce à un étudiant guide que nous avons pris en stop. Ca fait du bien !!!
Nous arrivons de nuit à Ouagadougou, ce n’est jamais l’idéal mais nous trouvons une auberge très sympa où nous passons la meilleure nuit de sommeil depuis notre départ !!
Mercredi 3 mars
Rencontre au petit déjeuner avec un couple ivoirien qui travaille dans une ONG pour la libération des femmes africaines : encore une fois très intéressant.
Nous reprenons la route excitée car nous sentons l’arrivée au Togo proche…
Déjeuner près d’un village traditionnel ; un habitant vient nous accueillir avec peut-être le chef du village… nous leur laissons nos derniers vivres car ici la vie est très dur pour eux…
Nous arrivons proche de la frontière togolaise…. Malheureusement au dernier poste de gendarmerie, on nous explique que la frontière togolaise est fermée jusqu’au vendredi 5 mars 18h à cause des élections… on nous indique un hôtel, pas trop cher mais aussi pas top, c’est le moins qu’on puisse dire….
En fait du vendredi, la frontière ne rouvrira que le samedi matin… Cinkassé, la ville où nous sommes n’offre pas beaucoup de distractions…
Nous passons le jeudi soir en compagnie de Michel, le chef de la gendarmerie, Jacques le patron de l’hôtel Bamako où nous logeons, et le géomètre de la ville. Nous goûtons la pintade à la sauce et buvons ensemble de la bonne bière !!!
Le lendemain, nous faisons la connaissance de Yakéou, un routier qui a eu un accident et qui doit redescendre à Lomé. Il va donc faire la route avec nous jusqu’à Kpalimé.
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