dimanche 28 février 2010

passage des frontières marocaine mauritanienne malienne

Le dimanche 21 février
Nous nous réveillons avec le lever du soleil sur le lagon de Dakhla, c’est magnifique, on croit même voir des dauphins au loin !!
Petite baignade dans l’eau translucide et en route pour Dakhla city pour passer un coup de téléphone, envoyer des mails (pas facile avec la connection et le clavier qui ne marche pas….) et départ vers la frontière maroco-mauritanienne !!!
Nous arrivons vers 19h, trop tard pour sortir du Maroc donc nous installons nos tentes près du camion qui est déjà dans une première file d’attente…
Le lendemain matin, au taquet, nous sommes tous prêts pour l’ouverture de la frontière, mais au lieu d’ouvrir à 9h, le premier véhicule passe à 10h30 : ça promet…
Je passe sur les détails de l’organisation, passage au scanner de tous les véhicules, passage à la douane et à la police… tout ça pour avoir enfin le fameux papier blanc à 16h30 !! Le tout sous un cagnard de folie !!! Nous en avons mal à la tête rien que d’y repenser !!
Nous pensons avoir enfin le droit de sortir quand la police nous fait sa dernière petite surprise… nous avons soit disant pas respecté un pseudo stop que personne n’a vu… donc menace de procès, d’amende avec toujours cet air très méchant…ah, la police marocaine… nous leur répondu que nous n’avons pas d’argent (les filles ça marchent beaucoup mieux dans ce cas-là !!!) et puis on nous fait comprendre que ça irait mieux si offrait un café au chef… nous répondons que nous n’avons rien et ils nous laissent repartir. Il ne reste plus qu’à passer les militaires, encore de la paperasse !!!! et nous voilà dans le no man’s land pour 4km5 de piste. Nous suivons un malien qui connaît la route, si on peut appeler ça une route… et nous voilà à la frontière sans trop de stress…
Autre ambiance, autre décor… La Mauritanie a beaucoup moins d’argent que le Maroc, ça se voit rien qu’à leur poste de frontières qui se révèlent être des cabanes.
Passage de la gendarmerie : on veut tout nous prendre, on réussit à négocier une boîte de rinadvil ; puis le passage de la police, là rien de spécial puis le passage des douanes qui réclament 10 euros et qui ne fouillent rien derrière… après une telle journée, on ne négocie pas sur les 10 euros !!!
Nous sortons de toutes ces péripéties complètement crevés mais sans trop de dégât.
Nous voilà désormais à Nouadhibou où nous avons trouvé un super petit camping où nous pouvons nous poser.
Plus tard, arrive Hassan, un mauritanien basketteur en national à Dax ; nous l’avions croisé lors de notre longue attente à la frontière marocaine. Il nous explique que son pays ne veut pas le laisser passer en transit jusqu’au Sénégal où ses parents vivent désormais. Il est donc escorté par la douane. Comme il connaît un peu de monde, il espère que tout s’arrangera le lendemain…
Le mardi 23 février
Nous retrouvons Hassan au petit déjeuner qui attend le douanier avec impatience. Il a hâte de revoir sa famille qu’il n’a pas vu depuis 5 ans : d’abord ses frères et sœurs à Nouakchott puis ses parents à Dakar.
Il nous propose de dormir dans sa famille ce soir dans la capitale mauritanienne ; nous acceptons avec grande joie d’autant qu’il nous rejoindra là-bas.
La route de Nouadhibou à Nouakchott est longue et très très chaude, nous atteignons les 43 degrés… Mais elle est aussi magnifique avec ses dégradés de sable, ses dromadaires…. Et finalement elle est très bien goudronnée.
Les contrôles de policiers ou gendarmes sont réguliers pour pister un peu la trajectoire chacun ; si au début on trouve ça impressionnant, finalement on s’y habitue, ça a même un petit côté rassurant.
Nous retrouvons à un poste de police notre ami Hassan à l’entrée de Nouakchott. Nous le suivons chez Yoh, sa sœur qui tient la buvette près de la clinique privée ; puis chez une autre sœur et enfin chez Fatou la troisième qui travaille à l’Unicef.
Nous sommes reçus comme des princes. Nous mangeons sur la terrasse du toit de la maison du poisson à la sauce : succulent !!
Nous avons même une chambre pour nous 4 avec douche et toilette. Pas de papier toilette mais le petit jet d’eau, beaucoup plus hygiénique et plus rassurant quand on vient à manquer de papier toilette…
La famille d’Hassan est vraiment très accueillante et nous propose de rester une journée de plus… La nuit porte conseil…
Le mercredi 24 février 2010
Après une bonne nuit réparatrice, nous décidons de reprendre la route même si nous serions bien restés un peu plus…mais il nous reste encore du chemin…



Sur la route jusqu’à la frontière mauritano-malienne nous retrouvons des français croisés lors de notre attente à la sortie du Maroc. Il nous faudra 2 jours de route parfois très mauvaise mais toujours magnifique pour retrouver tous ensemble Gogui. Là, les douaniers mauritaniens essaient de nous faire payer 10 euros chacun pour sortir du territoire. Nous nous battons est finalement sortons sans rien payer. Quelques mètres plus loin, nous arrivons à la frontière malienne. Changement de décor : ici c’est à la cool. Il fait nuit, on nous reçoit autour d’un feu de camp pour faire les visas et le premier poste de douane. Comme il est tard, nous dormons tous ici.

Le samedi 27 février 2010
Nous décidons de nous suivre tous jusqu’à Bamako.
Il faut d’abord payer l’assurance du véhicule puis passer un autre poste de douane. Tout ça revient très cher… nous nous battons auprès du chef des douanes pour ne pas payer les 5000 CFA qu’il nous demande… nous ne payons que 1000 CFA.
La route est magnifique, nous croisons des villages encore très traditionnels et des gens très souriants.
Nous arrivons à Bamako crevé par une journée encore très chaude (plus de 40 degré). Il est tard pour trouver un logement mais un ami des gens que nous avons croisé nous amène chez une fille qui sous-loue des chambres.
Après 3 longues journées, nous pouvons enfin nous doucher !!!

Objectif : réparer à Bamako le camion qui souffre d’une grosse fuite d’huile qui nous a bien inquiété jusqu'à Bamako : va-t-on arriver jusqu’à un mécanicien ; se refaire une petite santé avant de reprendre la route car nous sommes sur les rotules ; profiter de la capitale malienne un peu. Ca y est c’est fait !!!
Nous voudrions donc reprendre la route lundi matin ! Nous repartons donc Ysel et moi demain matin à la fraiche tous les deux pour la suite de l’aventure, Greta et yvon ont pris goût à la vie malienne.

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