mardi 30 mars 2010

semaine du 21 au 27 mars

Lundi 21 mars

C’est reparti pour une nouvelle semaine : visite à l’école, travaux de menuiserie et d’électricité dans la chambre d’hôte… doucement mais sûrement…

Mardi 22 mars

Ysel et marie rencontrent avec le soutien de Pascaline et du Directeur de l’école d’Agome Yoh l’Inspecteur de l’Education Nationale avec qui ils conviennent d’une cérémonie pour la remise des dons de l’école Sainte Madeleine de Nantes pour l’école du village.


Mercredi 23 mars

Les ateliers du mercredi débutent avec près d’une quinzaine d’enfants, on n’en espérait pas temps !!!
Ysel s’attelle avec eux à la confection de papiers en avion décoré avec le drapeau du Togo pendant que Marie donne un soutien scolaire.
Nous trouvons le temps avec l’équipe de poser des claies derrière la maison pour faire une belle allée devant les sanitaires.
Et puis, c’est le retour de Kaza, le directeur du centre et l’arrivée de nos 2 premiers pensionnaires au centre; donc Sodabi !!!! Nous allons enfin avoir des recettes !!!!




Jeudi 24 mars

Nous allons chercher avec Hembus (notre fidèle camion) la paille pour recouvrir la paillote du centre et la scène qui avaient été mal montées et malheureusement non étanches…
Ce n’est pas si simple à décharger !!!
Se met en place une bonne équipe qui retape les chaises en bois du centre grâce à des lianes cherchées dans la jungle.





Vendredi 25 mars

Très tôt le matin, nous partons sur le site de l’école pour installer les lieux pour la cérémonie de la remise des dons de l’école Sainte Madeleine de Nantes à l’école du village d’Agome Yoh. Nous avons invité des notables de la région : le chef du village, l’Inspecteur de l’Education Nationale… il nous faut donc faire attention au protocole ! Tout se passe merveilleusement bien et nous profitons de cette cérémonie pour rappeler à la population locale et aux autorités présentes l’action du Centre International des Arts que nous sommes venus soutenir. C’est tout de même impressionnant de s’adresser à une grande foule




Samedi 26 mars

Nous nous réveillons toute l’équipe bien motivée pour organiser la journée et préparer la soirée concert. Mais avant tout, il faut revoir notre gestion et cela prend du temps… Des caisses sont crées avec pour chacune un budget alloué pour faciliter la gestion financière du centre et ne pas courir à la faillite : caisse bar, organisation de soirées, nourriture, vie du centre, hébergement avec des responsables pour chaque pôle. C’est du boulot, mais chacun le prend à cœur pour l’évolution du centre.
Après un petit souci avec la police togolaise et une amende de 15 euros complètement hallucinante (on est yovohs, il faut payer !!!), nous faisons les courses nécessaires pour la vie du centre (le bar, la nourriture) et nous nous lançons dans l’organisation de la soirée. Soirée qui est un réel succès : ambiance de folies et nombre d’entrées qui couvrent les dépenses donc les bénéfices du bar sont pour le centre : ça fait du bien !!!!


Dimanche 27 mars

Après une matinée gestion des comptes du bar pour voir les bénéfices de la soirée, nous nous accordons enfin du repos pour aller voir une belle cascade avec notre ami Guidos. Un petit verre de Sodabi chez Prosper avec vue sur le village de Yoh et puis un petit dîner en amoureux qui se finit à 8 : dur, dur de faire comprendre la notion d’intimité mais tant pis, on en parlera en réunion demain !

lundi 22 mars 2010

semaine du 15 au 20 mars

Lundi 15 mars

La semaine a donc débuté tout doucement pour Marie et ses amis les amibes… dur, dur mais le traitement fait peu à peu son effet.
L’équipe de choc quant à elle continue l’installation des permanents du centre dans la maison de location. Ce déménagement va permettre de libérer les deux pièces qui seront destinées à la chambre d’hôte ; grand luxe : chambre et salon !!!


Mardi 16 mars

Quand on ne travail pas à l’intérieur, on s’active à l’extérieur et pour ça il vaut mieux se lever tôt sinon gare aux coups de soleil !!
On s’y met tous, même Marie et en avant pour l’aménagement de l’espace derrière le centre : tri des ordures, entretien d’une allée, création d’un espace pour le compost… mais aussi plantation pour la pépinière en vue du reboisement de la forêt alentour.
L’après-midi est plus tranquille du coup… petite virée à Kpalimé pour des achats.



Mercredi 17 mars

Nous continuons notre travail dans le centre. Notre objectif : faire du centre un lieu d’accueil touristique avec sa chambre d’hôte. Nous aimerions avoir fini ça avant les vacances de Pâques. Ah ces yovohs, il faut toujours qu’ils se donnent des objectifs !!!
Les enfants viennent nous aider à étaler les gravillons devant le centre pour éviter que l’on ne rentre dans la maison avec de la boue. Et c’est un premier contact avec ceux qui viendront lors des animations scolaires du mercredi après-midi. Nous leur montrons nos photos de voyage…
En fin d’après-midi, Sara, la volontaire américaine, Guidi et Pascaline des membres de CIA et Marie vont rencontrer le directeur de l’école pour convenir d’une réunion avec l’inspecteur et lui expliquer ce qui sera mis en place au centre… nous avons son soutien !!!



Jeudi 18 mars

Nous travaillons toujours dans le centre mais aussi dans la maison en location qui a besoin d’un grand coup de ménage… première vision d’horreur pour Marie : une ENORME araignée !!! on lui avait pourtant juré qu’il n’y en avait pas…
Nous créons aussi les flys et affiches pour la soirée Sound system de samedi que nous commençons à distribuer en ville.

Vendredi 19 mars

Les yovohs fatiguent… un démarrage peut-être trop en force mais bon, ça va aller !!!
Et puis, on a une bonne excuse pour s’arrêter de travailler… surprise en fin d’après-midi, notre ami Vivian de Nantes débarque au centre !!!! En voilà une bonne raison pour sortir le sodabi !!! et une petite virée tous en camion le soir à Kpalimé, heureusement qu’ils ne connaissent pas l’alcotest ici….


Samedi 20 mars
Après une visite du gros marché de Kpalimé, nous passons la journée au centre et préparons la soirée Sound System. Grosse soirée d’ailleurs bien arrosée au punch de Sodabi (encore lui) sous la musique de Dj Kokou !!


Dimanche 21 mars
C’est la journée repos !!! et ça fait du bien !
Une bonne ballade dans la brousse et nous découvrons la nature luxuriante grâce à Didier notre guide. Puis après de nombreuses salutations aux villages de Yoh, nous nous préparons pour sortir tous les deux sur Kpalimé… soirée en amoureux !

mercredi 17 mars 2010

1ere semaine à Yoh

Cela fait donc une semaine que nous sommes arrivés à Agome Yoh à 5 km de Kpalimé et déjà beaucoup de choses en tête.

Nous avons commencé notre semaine par la rituelle réunion du lundi matin de CIA. Cela nous a permis de mieux nous présenter, de faire le tri de ce qu’Ame Wu Ga apporte à CIA (matériellement et financièrement), de préciser les attentes de chacun dans cette nouvelle aventure et de planifier notre semaine. En ce qui nous concerne, nous avons trouvé cette première réunion très riche et très constructive tout étant fait de manière très professionnelle.
Dès l’après midi, des ateliers ont été mis en place qui se sont prolongés tout au long de la semaine : gestion des vélos et mobylettes, vérification de l’état de marche des 4 frigidaires, reconstitution des chaînes hi fi (on ne sait pas pourquoi, mais on a plus de baffles que de chaînes..).




Le mardi matin a été riche en émotion... La tradition ici exige que l’on en réfère au chef du village avant de commencer un projet, puis aux notables. Il faut se présenter tôt le matin, et d’abord rendre hommage aux ancêtres en dégustant le fameux Sodabi, alcool de vin de palme qui s’apparente à un fort digestif !! Dur, dur à 7h du matin et ce à chaque rencontre ! Nous avons après ces quelques verres été à l’école rencontrer le directeur et les professeurs qui étaient ravis de nous voir tellement leur souvenir de Carine était fort. Après une bonne sieste, visite de Kpalimé et recherche d’un groupe pour la soirée au centre du samedi à suivre.

Mercredi 10 mars
Des équipes sont formées pour avancer dans chaque domaine : préparation et publicité de la soirée à venir ; réparation des vélos et mobylettes… Marie rencontre Makafui une femme du village qui s’occupe des enfants et Sara une américaine volontaire ; toutes les trois, elles décident de mettre en place des ateliers d’accueil pour les enfants le mercredi après-midi avec soutien scolaire, animation sportive, anglais et animation artistique. Reste à convaincre les professeurs et surtout les parents du bienfait de cette entreprise. Une réunion est souhaitable, ce qui permettrait également de remettre les dons venant de l’école Sainte Madeleine à Nantes pour l’école du village.
Le soir, c’est petit cinéma au centre dans la cour, sympa !!!

Jeudi 11 et vendredi 12 mars
Départ d’Ysel et Marie sur Lomé pour faire renouveler leur visa. Il faudra attendre le lendemain pour l’avoir et revenir tous les mois… en même temps, Lomé by night, c’est sympa mais pas toujours évident pour conduire…
Nous rentrons le vendredi soir bien crevés par la soirée et la chaleur durant la route…





Samedi 13 mars
Toute la matinée, l’équipe a bossé dans la maison louée par le centre grâce à l’aide du projet Ame Wu Ga et qui va lui permettre de s’agrandir. C’est magnifique mais il y a du boulot ! Tout ça dans la bonne humeur évidemment !!
L’après-midi est consacrée à la préparation de la soirée mais pas pour Marie qui sent que son organisme ne suit plus…Tout est prêt pour accueillir le groupe Dagbeneva qui assure sur scène autant musicalement que visuellement !! Un petit regret, la pluie de l’après-midi a freiné quelques personnes et nous ne faisons qu’une trentaine d’entrées…
Autre regret, Marie n’a rien vu : sa fatigue s’est transformée en une grosse fièvre ainsi qu’en des maux de ventre énormes. Et là, on regrette d’être chez soi !!! Toute la nuit a été très dure, ne pouvant rien avaler ni liquide, ni solide, elle s’est même réfugiée parfois dans la douche à côté des toilettes pour lui éviter des aller et retour incessants… et une douleur avec plus de 40 de fièvre…





Dimanche 14 mars
Tout le monde se remet petit à petit de sa soirée sauf Marie, toujours… les personnes du centre et Ysel s’inquiètent en voyant que la température et les problèmes digestifs ne diminuent pas malgré les médicaments… ils décident de l’amener à la clinique… Nous passons les détails mais un traitement curatif contre le palu a tout de suite été donné ainsi qu’un antibiotique intra veineux et du glucose pour lutter contre la déshydratation…Et il faudra revenir le lendemain pour voir le médecin et faire les analyses.
Le soir, la réunion hebdomadaire décide de l’organisation de la semaine

Lundi 15 mars
Clinique pour Marie, Ysel. L’examen révèle la présence d’amibes et une infection abdominale. Aïe, aïe, aïe, traitement de choc mais heureusement sans aucune séquelle et pas de palu !! il lui faudra quand même attendre quelques jours avant de retrouver ses forces… Ne pas croire lorsqu’on vous dit : « ici, l’eau tu peux la boire !!! »
Pendant que Marie se repose contrainte, les projets avancent : l’aménagement de la chambre d’hôte au sein du centre même et des chambres pour les permanents et résidents de l’association dans la maison louée.

mercredi 10 mars 2010

L'arrivée au centre Carrefour International des Arts


Le mercredi 3 mars
Nous sommes donc coincés à la frontière togolaise, à Cinkassé plus précisément. Rien de très exaltant à y faire : c’est une ville de transit assez glauque.
Nous regoûtons tout de même la bière burkinabée tous les deux à la buvette de l’hôtel Obama.
Le lendemain est plutôt calme, très très calme ; rien à faire dans le village et une chaleur accablante. Heureusement le soir, lors de notre rituel apéro, nous rencontrons Michel le chef de la gendarmerie locale, Jacques, le patron de l’hôtel et le géomètre du village. Avec nous reregoûtons la bière locale et nous savourons la pintade à la sauce, un vrai délice.
Mais toujours pas de résultat pour les élections…il paraît que sa chauffe à Lomé depuis que le chef de l’opposition s’est autoproclamé vainqueur.
Le vendredi 5 mars
Les résultats ne sont toujours pas tombés et la frontière toujours bloquée… quelle conséquence pour l’économie du pays ???? ça n’a pas l’air de poser de problème…
Nous faisons la rencontre le matin de Yakéou, un togolais qui a fini dans un ravin avec sa semi-remorque… vrai, nous l’avons vu, mais « c’est pas de problème, ça va aller ! » Il nous demande juste de le descendre jusqu’à Kpalimé pour qu’il puisse rejoindre ensuite Lomé pour ensuite récupérer de l’argent avec son patron pour ensuite revenir à Cinkassé sortir le camion et aider son apprenti qui est quand même à l’hôpital… On s’y perd un peu, mais on décide de l’aider comme on l’a déjà fait beaucoup pour nous. Il nous suit donc désormais dans l’aventure, pas très bavard le gars mais il a l’air réglo.
Nous mettons notre camion dans la file d’attente qui est longue, très longue pour la frontière et nous attendons encore et encore et il fait chaud, toujours chaud…
En fin d’après-midi, nous retrouvons notre ami gendarme Michel et rereregoûtons la bière beaufort. Il nous conseille alors d’avancer notre camion jusqu’au poste de sortie du Burkina pour y faire les formalités et y dormir car normalement, tout sera débloqué le lendemain. Nous suivons donc ses conseils. Tout se passe bien… papiers de sortie effectués, nous nous installons pour la nuit : Ysel et yaké sur des matelas dehors et moi dans le camion. Les animaux nous tiennent compagnies : biquettes, cochons… et ronflement des autres routiers…
Le samedi 6 mars
Nous nous réveillons tôt car la frontière ouvre…
Les visas pour 7 jours à faire prolonger à Kara pour un mois (ça tombe bien, c’est sur notre route…), la douane qui nous laisse passer sans trop de souci (moyennement finance bien sûr, mais pas question de parlementer avec le chef de douane, c’est le stress total à cause du monde à la frontière !!), et nous voilà enfin au Togo, Togo, Togo !!!!
Nous avons un peu moins de 500 km, l’idéal serait de pouvoir arriver le soir…mais la route a l’air plutôt gâtée comme ils disent… déjeuner sur la route non loin d’une cascade au milieu de la forêt et des montagnes : superbement épicé, Ysel en a des sueurs !! Nous nous arrêtons à Kara pour prolonger notre visa mais le chef vient de partir, ils nous proposent donc de revenir le lundi… Ah, non !!!! On verra à Lomé, nous sommes trop pressés d’arriver ! La route se révèle en fait assez bonne jusqu’ Atakpamé, il nous reste 100 km et environ 1 heure et demie avant la tombée de la nuit… Nous nous lançons vers Kpalimé et là nous comprenons vite ce que veut dire une route gâtée… c’est quasiment impraticable… des trous partout y compris sur les ponts, nous faisons 20 km en plus d’une heure : nous n’avions encore jamais vu ça !! En même temps, la route est magnifique : la forêt tropicale, des termitières immenses, des montagnes, des cascades !! Malheureusement, nous devons nous arrêter car la nuit tombe et que c’est vraiment trop dangereux de continuer, même Ysel s’y contraint !
Nous dormons devant une auberge après avoir payer une petite taxe de stationnement à l’aubergiste longuement négociée !! Marie est devenue pro de la négociation !!
Petite brochette de chèvre aux piments évidemment car la viande n’est pas forcément de première fraîcheur et nous nous installons pour dormir avec toujours les garçons dehors et Marie dedans.
Le dimanche 7 février
Réveil matinal et un peu difficile, nous supportons de moins en moins notre manque d’hygiène….
Nous reprenons la route !! coool, on est bientôt arrivé !!! nous rentrons dans Kpalimé sans nous en rendre compte…. Puis nous prenons la route direction Agomé Yoh…..
Et voilà, il est 11 h et nous sommes arrivés enfin !!
Nous sautons dans les bras des membres de CIA !!!

Nous sommes partis depuis presque 4 semaines, fait exactement 8 463 km, traversé 6 pays, connu la pluie, la neige, la grêle, la tempête, le vent du désert, le soleil, la chaleur et hier notre première pluie tropicale !!

Nous déchargeons les affaires du camion, tout est à peu près en bonne état!! et nous lançons les premières activités : réparations des vélos, des mobylettes...





Nous nous réunissons tous ensemble pour une première réunion de présentation et pour définir les attentes de chacun.



Et nous passons notre première soirée d'accueil avec dégustation de sodabi, le vin de palme qui ressemble plus à un digestif : c'est fort!!!

dimanche 7 mars 2010

ultime étape:De Bamako à Kpalimé

Le we à Bamako
Laeti, la fille qui nous sous-loue les chambres se révèle super sympa. Chez elle, c’est une vraie ménagerie : singe, chien et sur le toit biquettes, poules et pigeons. Elle nous guide gentiment dans les rues de son quartier « Lafia » : son marché, ses voisins avec qui prendre le thé, la recherche d’un mécanicien. Nous passons alors avec Ysel notre samedi après-midi assis sur un matelas sur le parking d’une station service pour accompagner Mohammed qui nous répare notre fuite d’huile. Le soir, petite sortie à la casa, un bar resto tenue par notre amie Laetitia où nous retrouvons Bilali qui vient de Saint Brieuc. Nous faisons un petit tour au Djembé, la boîte du quartier mais complètement crevés nous rentrons nous coucher.
Le dimanche 28 février, nous allons chez le pompiste toujours avec Mohammed pour réparer un souci d’injecteurs qui fait caller le camion dès qu’on rétrograde…. Dans les rues de Bamako, ce n’est pas facile à gérer… Le souci n’est en fait qu’un problème de réglage… on se moque bien de nous…. Ensuite, toute l’équipe part en centre ville…. Petit marché artisanale, session internet, pot au jus de mangue… nous disons au revoir à Bilali car le lendemain matin nous reprenons la route avec Ysel. Dernier petit resto avec Greta et Yvon ; il pleut sur Bamako…
Le lundi 1er mars
Nous reprenons donc la route à deux. Le camion fait vide mais nous nous organisons vite.
Objectif de la journée : atteindre la frontière burkinabée. Encore beaucoup de villages traditionnels, le sol est sec…
Nous arrivons à la frontière en fin de journée. Nous payons les visas à la police et arivons à la douane. Là encore, on nous demande de payer pour le véhicule. Négociation avec l’officier, puis avec le chef douanier. Il fait un geste de sa poche pour nous aider à payer le laisser passer et nous invite à dîner et dormir au poste. Nous sommes reçus par l’équipe comme des princes !!! Bières burkinabées, poulet à la sauce ou flambé, grande conversation politico-sociale… nous passons une excellente soirée riche en rencontre et un petit peu pompettes…
Nous installons la tente sur le parvis devant l’entrée du poste de douane…
Séance photo le lendemain avec Frédéric le chef de douane et son adjoint et nous reprenons la route direction Bobo-Dioulasso : vive le Burkina !!!!
La route est splendide : tout est vert et luxuriant !!! il faut toutefois faire attention aux attaques de guêpes abeilles…. Après avoir ralenti à un pseudo péage, elle nous ont assailli dans le camion, nous obligeant à sortir en courant. Bilan de l’attaque : chacun notre piqûre et l’intervention de 2 routiers qui nous disent de partir en vitesse !
Nous nous arrêtons à la guinguette pour nous baigner dans une rivière grâce à un étudiant guide que nous avons pris en stop. Ca fait du bien !!!
Nous arrivons de nuit à Ouagadougou, ce n’est jamais l’idéal mais nous trouvons une auberge très sympa où nous passons la meilleure nuit de sommeil depuis notre départ !!
Mercredi 3 mars
Rencontre au petit déjeuner avec un couple ivoirien qui travaille dans une ONG pour la libération des femmes africaines : encore une fois très intéressant.
Nous reprenons la route excitée car nous sentons l’arrivée au Togo proche…
Déjeuner près d’un village traditionnel ; un habitant vient nous accueillir avec peut-être le chef du village… nous leur laissons nos derniers vivres car ici la vie est très dur pour eux…
Nous arrivons proche de la frontière togolaise…. Malheureusement au dernier poste de gendarmerie, on nous explique que la frontière togolaise est fermée jusqu’au vendredi 5 mars 18h à cause des élections… on nous indique un hôtel, pas trop cher mais aussi pas top, c’est le moins qu’on puisse dire….
En fait du vendredi, la frontière ne rouvrira que le samedi matin… Cinkassé, la ville où nous sommes n’offre pas beaucoup de distractions…
Nous passons le jeudi soir en compagnie de Michel, le chef de la gendarmerie, Jacques le patron de l’hôtel Bamako où nous logeons, et le géomètre de la ville. Nous goûtons la pintade à la sauce et buvons ensemble de la bonne bière !!!
Le lendemain, nous faisons la connaissance de Yakéou, un routier qui a eu un accident et qui doit redescendre à Lomé. Il va donc faire la route avec nous jusqu’à Kpalimé.